samedi 26 décembre 2009

Analyse décembre 2009

Voici bien longtemps que je n'ai pas publié d'analyse au sujet de la bourse. Tout simplement car je n'en ais jamais véritablement fait. J'ai toujours publier des analyse techniques. Quelques indicateurs, quelques idées macro-économique et l'affaire été résolu.

Oui, mais voilà, j'ai bien évolué depuis 4 ans que je travaille sur les marchés financiers.

Mon analyse d'aujourd'hui n'est pas une analyse économique ! Souvenez vous du célèbre dicton de Warren Buffet : "Les prévisions nous en disent beaucoup sur ceux qui les font, mais rien sur l'avenir". Voici pourquoi le noyau dur de mon analyse sera celle des moeurs en vigueur sur les marchés financiers et sur l'économie. La psychologie des foules nous est bien plus utiles à la compréhension de ce que je vais vous révéler que n'importe quel enfumage économique.

Vous connaissez certainement cette citation : "Les marchés haussiers naissent dans la panique, se développent dans le scepticisme et meurent dans l'euphorie". Ce fut donc en plein panique qu'au mois de mars 2009, après un plus bas, les marchés actions effectuèrent un prodigieux rebond qui amorça un marché haussier qui se développe depuis 9 mois. Entre juin et octobre 2009 ce fut le scepticisme qui prévalue, comme si tout le monde était surpris par la vigueur et la fraicheur d'un mort que l'on venait d'enterrer. Tout le monde était bouleversé par la renaissance du phénix et les gens se remirent à espérer. Pour cela, j'ai visiter quelques sites d'analyse technique pour voir le sentiment global des commentateurs. On peut y lire "Prochains objectifs 4000, 4200". Donc la masse des petits porteurs est redevenu euphorique et optimiste. Ne soyons pas médisant, il faut reconnaitre que les médias jouent aussi pleinement leurs rôle pour redonner confiance à la population. Les analyses économiques prévoit une amélioration de l'économie, les entreprises font des bénéfices. Les banques gagnent des milliards, les traders gagnent des bonus astronomique. Tout se passe comme si tout été redevenu normal. Tout le monde pense que la croissance est proche. Signe encore plus grand, les livres sur la bourse commencent à refleurir dans les librairie, comme j'ai pu le constater cet après midi dans les librairies de Limoges. Il n'est pas toujours facile de faire une analyse réaliste de moeurs de ses compatriotes sans céder à cette tentation de voir la vie en rose.

Après avoir mis en évidence, la psychologie optimistes des masses, signe avant coureur des plus grandes déceptions à venir,Je vais m'intéresser au timing. Pour cela nous pouvons nous servir de deux citations :

1-"Lorsque les pétrolières montent, la baisse n'est pas loin". Cette citation est parfaitement applicable à la crise de 2008. En effet, l'ancrage de la crise s'est faite entre septembre et décembre 2008. Et c'est sur le marché du pétrole que cet adage prend tout son sens. En effet, le pic du pétrole à été atteint le 11 juillet 2008 à 147,30 $ ... juste deux mois avant l'effondrement des marchés actions. Mais passons la dessus. L'éclatement de la bulle internet n'a pas été véritablement précédé par une bulle sur le pétrole.... Pas plus qu'aujourd'hui, nous n'assistons à une hausse et le pétrole oscille sur des prix qu'on peut qualifier de normaux, entre 70 et 80 $.

2-Une autre citation boursière est bien plus révélatrice : "Vendre au premier profit warning". Une société émet un "profit warning" pour prévenir que ses prochains résultats seront inférieurs aux attentes du marché. La première lecture du profit warning est d'en faire une lecture micro-économique qui ne concernerait qu'une entreprise isolé. Or, les profits warning sont des révélateurs bien plus profonds que n'importe quel outil d'analyse économique sur l'efficacité des entreprises.

En 2001, au plus haut de la "bulle internet" une multitude de profit warning ont fleuries : Viacom, le 28 septembre 2001, Lucent technologie le 13 décembre 2001, Boeing le 13 janvier 2001, Dow Chemicals au quatrième trimestre 2001, Corning, le 11 septembre 2001, AMD en juillet 2001... etc... etc...

Ce fut la même vague qui déferla en 2007 et 2008 au plus haut sur les marchés actions : Alcatel lucent le 23 janvier 2007, HSBC le 8 février 2007, Home depot pour l'exercice 2007, Bang&Olufsen pour l'exercice 2007, Electronic Art, le 1 février 2008, De Rouck Geomatics pour les résultats 2007, UBS pour 2007 ... etc... etc...

Maintenant regardons ce qui se passe aujourd'hui, en cette fin d'année 2009 : L'entreprise "Option" le 3 décembre 2009, Boeing le 21 octobre 2009, Charles Schwab, le 14 décembre 2009, Suez environnement le 26 août 2009, Ubi soff le 23 décembre 2009, Parrot le 16 décembre 2009, Corning le 27 novembre 2009.
Les mêmes vagues de profit warning précèdent à chaque fois l'éclatement des bulles financières. Ce fut le cas en 2001, en 2007 et maintenant cela recommence fin 2009.

Certains brillants analystes nous mettent actuellement en garde contre les risques que représentent les marchés en ce moment pour tout ceux qui seraient tenté d'acheter des actions, tel monsieur Mustapha Belkhayate ou Thierry Béchu, mais ces derniers sont ostraciser et mis à l'écart par toutes une foule de petits porteurs qui ne veux plus croire qu'au rêve de hausse ininterrompu des marchés financiers.

Mais les lendemains de fêtes risquent bien d'être des jours de "gueules de bois"

1 commentaire:

Unknown a dit…

Analyse intéressante.
L'auteur devrait cependant corriger ses "grosses" fautes d'orthographe et grammaire.