vendredi 31 octobre 2008

Mots-clés de Neuroéconomie.blogspot.com

Je crée cet article spécialement pour permettre sa diffusion sur le net à travers des mots clés.

Trading, Bourse, Psychologie, Trader, Finance, Futures, Forex, Actions, Analyse Technique, Finance Comportementale, Neuroéconomie, Techniques, Swing-Trading, Day-Trading, Formation, Trader, Courtier, CFD, Broker, Blog, Amateur, Warrants, Certificats, Scalping, Economie Financière, Forum,

La Dissonance Cognitive

Sur les marchés les traders doivent faire face à une avalanche d'informations. Comment notre cerveau traite t-il ces informations ?

"Parmi les informations facilement disponibles, certaines sont privilégiées par rapport à d'autres. Le biais de conservatisme rend compte de la tendance à surévaluer les informations qui confirment son opinion et à minimiser les informations discordantes.

Russo a par exemple réalisé une expérience dans laquelle il avait demandé à des étudiants de choisir entre deux restaurants à partir de la comparaison de leurs menus. L'échantillon s'est réparti équitablement entre les deux restaurants. L'équilibre s'est en revanche rompu quand il s'est agi de choisir un des deux restaurants après une comparaison détaillée, plat par plat. 84 % des élèves ont opté pour le restaurant qui avait obtenu leur préférence lors de la première comparaison de plats, faisant fi des comparaisons suivantes.

Le biais de confirmation va plus loin en posant que les individus recherchent expressément des informations qui appuient leurs opinions et évitent d'être confronté à des informations contraires.

Par exemple après avoir acheté une voiture, il est de coutume de ne pas prêter attention aux publicités concernant les modèles concurrents, afin de ne pas remettre en cause son choix. Cela relève d'une tendance naturelle à la réduction de la dissonance cognitive (Festinger 1957). L'individu fait toujours en sorte qu'il n'y ait pas d'incohérence entre les informations à sa disposition et ses opinions.

Quand une information vient en dissonance d'une opinion, d'un comportement, d'une croyance cela crée un état désagréable chez l'individu qui est mis en demeure de revoir son opinion. Pour réduire la dissonance, il lui faut modifier une des deux positions contradictoires, ou les deux. La recherche délibérée d'informations confirmantes est une des multiples stratégies qu'il peut mettre en place."

Il existe de multiples interpolation de ce principe psychologique. En marketing, en management, en investissement.

Concrètement "Le biais de confirmation est une explication possible pour des comportement tels que la Moyenne à la baissse (racheter un titre qui a baissé pour diminuer son prix de revient moyen) ou le trading affectif qui consiste à se positionner sur les titres qui ont occasionné des gains dans le passé et à rester à l'écart de ceux qui ont causé des pertes."

Lorsque je passais mon temps sur les forums à donner mes prises de position et qu'elles allaient à l'encontre du consenssus des autres traders, on me prenait a partie pour me faire de vives critiques au lieu d'analyser les motifs de mes prises de positions. De même qu'il parrait totalement absurde pour certain de remettre en cause la posibilité d'un marché soit à la fois baissier et haussier et donc de prendre des position opposés simultanément. Tout dépend de l'Unité de temps. Sur du très court terme le marché peut parfaitement être baissier mais tout en dessinnant une configuration haussière sur une unité de temps plus large.

"Les travaux de Forsythe, Nelson, Neumann et Wright (1992) supposent que les agents les plus capables de résister au biais de confirmation sont aussi les plus enclins à réaliser des profits. Pour l'étude , ces économistes et d'autres politologues ont créé un marché expérimental ad hoc de titres de deux candidats à l'élection présidentielle américaine de 1988, Bush et Dukakis. Les résultats montrent que la plus part des profits ont été accaparés par une minorité de "traders marginaux" qui ont réussi à acheter bas et à vendre haut. Ces traders sont ceux ayant le mieux résister au biais de confirmation. Par exemple, lors des 3 débats télévisés ils sont les seuls à avoir réajusté de manière objective leur anticipations, idépendanment de leur parti pris pour un candidat. Ces résultats appuient la proposition du financier Georges Soros pour qui un biais d'infirmation est à la fois rationnel, rare et surtout.... profitable".

Source : Psychologie de l'investisseur et des marchés financiers (Mickaël Mangot) aux éditions DUNOD.


mardi 21 octobre 2008

Présentation de la psychologie des traders

Voici une petite présentation vidéo de la finance comportementale et neuro-économie.

Il s'agit d'une interview de Thami Kabbaj, un trader et écrivain dont nous reparlerons plus tard dans la rubrique "Livre".

J'admets que mon premier article est assez sommaire et qu'il convient d'écouter un spécialiste.

Ceci peut vous paraître un peu brouillon, mais je vous assure que nous reviendrons sur chacun des points évoqués par Kabbaj.

Thami Kabbaj
Vidéo envoyée par trader075

Vidéo de Thami Kabbaj, interview avec le revenu, brillant, à voit absolument si on veut gagner en bourse

vendredi 17 octobre 2008

Homos-Sapiens-Sapiens VS Chimpanzés

L'homme est il plus rationnel économiquement que les chimpanzés ?

Il existe un jeu qui s' appel le “jeu de l’ultimatum“. Dans ce jeu, on donne 10 $ à un individu A, à partager avec un individu B. A propose alors une répartition de la somme. L’individu B a alors deux choix : soit il accepte le "deal" et tout le monde repart avec les sommes proposées par l’individu A, soit l’individu B refuse, et dans ce cas les deux joueurs repartent les mains vides.

Examinons deux petits exemples : supposons que l’individu A décide de garder les 10$ pour lui. Dans ce cas, B ne reçoit rien : il n’a aucun intérêt dans le "deal", donc le refuse en général et A (comme B) repart bredouille. Deuxième exemple : A, grand seigneur, propose 9$ pour lui, 1$ pour B. C’est le choix le plus rationnel économiquement : en effet, B devrait accepter (1$, c’est mieux que rien) tandis que A maximise son gain personnel (9$).

Or, lorsqu’on fait l’expérience en réalité, on s’aperçoit que la plupart du temps, A propose plutôt autour de 6$ pour lui et 4$ pour B, et donc n’agit pas de manière rationnelle économiquement, ne cherchant pas à maximiser son gain. En fait, si A propose une répartition inégale, statistiquement, B aura une plus grande probabilité de refuser le "deal" (par exemple, si A propose 8$ pour lui, 2$ pour B, 45% des individus B refusent le "deal") : A anticipe ce refus et propose une répartition seulement très marginalement inéquitable.

Des scientifiques allemands du Max Plank Institute se sont demandés si ce comportement non rationnel avait été sélectionné par l’évolution, et ont donc testé le jeu de l’ultimatum sur des chimpanzés. Ils ont remplacé les dollars par des grains de raisins, et ont mis au point un processus astucieux dans lequel un chimpanzé A choisit une répartition des grains, puis un chimpanzé B valide ce choix et permet aux deux chimpanzés d’accéder à la nourriture.

Pour chaque expérience, le chimpanzé A a le choix entre deux répartitions. En particulier, dans l’expérience la plus intéressante, A a le choix entre partager équitablement les grains (5-5) ou inéquitablement en sa faveur (8-2). Dans 75% des cas et contrairement aux humains, le chimpanzé A choisit la répartition inéquitable, offre rejetée dans seulement 5% des cas par B. Le chimpanzé A réalise donc le choix le plus rationnel économiquement; de plus, l’étude précise que le chimpanzé B accepte généralement la répartition de bonne grâce, ne manifestant aucun signe d’énervement ou de colère (contrairement à ce qu’éprouverait un humain dans la même situation). Plus généralement, les chimpanzés B ont tendance à accepter toutes les propositions sauf une : la proposition 10-0, qu’ils rejettent à 44%. En ce sens, ces 44% de chimpanzés sont rationnels économiquement (les 56% qui acceptent le deal 10-0 ne seraient, selon les auteurs, que ces chimpanzés qui aiment jouer avec la corde permettant d’amener la nourriture dans le dispositif…).

Conclusion des auteurs : il semble bien que dans ce contexte, l’une des espèces la plus proche de nous obéit aux modèles économiques traditionnels basé sur l’intérêt personnel contrairement… aux humains.

Pour compléter cette analyse voici un lien ICI

mercredi 15 octobre 2008

Comprendre notre cerveau !

Bonjour à tous !

Voici mon nouveau Blog nommé "Neuroéconomie". J'ai décidé de créer ce blog consacré à la neuroéconomie car je pense que la compréhension du système nerveux et biologique (physio-économie) constitue une clée de la réussite des agents économiques, et en particulier du cas qui me concerne en priorité : L'activité spéculative sur les marchés financiers.

Ce blog va vous faire découvrir des choses dont vous ne soupsonnez pas sur le fonctionnement des hommes et plus globalement des marchés. En effet, les marchés sont des entités qui traduisent tous les biais cognitifs et émotionnels des intervenants. Vous allez découvir que les hommes sont loin d'être rationnels et qu'ils n'agissent pas toujours de façon optimale.

Voici, le premier article de mon blog "Neuro-économie" qui se veut un article de présentation avant d'aborder des sujets plus séreux tels que l'économie comportementale, la neuro-finance, la physio-économie etc... qui plongent au sein des mécanismes humains.