dimanche 11 janvier 2009

Les humeurs des foules (1/4)

Certains travaux démontrent que les états émotionnels généraux influencent les décisions financières et l'évolution des marchés. Les hommes sont des animaux dotés de sensibilités et l'humeur générales des opérateurs sur les marchés de capitaux ne sont pas totalement indépendant des phénomènes exogènes.

"L'effet soleil"

Hirshleifer et Shumway dans leurs thèse de 2003, mettent en évidence, un "effet soleil" qui part d'un constat largement documenté, que le beau temps rend les gens de bonne humeur. Si la bonne humeur entraine l'optimisme et que chez les traders, l'optimisme se traduit par une tentation de se porter à l'achat, alors les jours ensoleillés doivent se dinstinguer par des rendements supérieurs.

Ces deux auteurs ont fait l'expérience sur 26 places financières à l'aide d'une échelle composé de 9 niveaux d'ensoleillement. Les résultats démontrent pour pour 18 des 26 places financières étudiées, il est évident que plus il fait beau et mieux les marchés se comportent.


Entre les jours de grand soleil et les jours extrèmement nuageux, l'écart de performance annualisé est en moyenne de 24,6 points de pourcentage.
Inutile de trop développer ce point surtout qu'il existe des différences de rendement pour des variables constantes dans chaque place financière. De New york à Chicago en passant par Londres, Frankfort, Paris ou Hong Kong.

3 professionnels : Kamstra, Kramer et Levi dans une étude de 2003 rapportent que les rendements des sept marchés situé sur les deux hémisphère sont plus faible lorsque les jours commencent à décliner.

Cela suggère que les traders sont sujets aux "Désordre affectif saisonnier" bien connu des psychologues qui suppose que cette légère déprime affecte les décisions des traders. Et plus les places financières sont éloingné de l'équalteur, plus ce phénomène est marqué.

Source : Psychologie de l'investisseur et des marchés financiers de Mickaël Mangot (Dunod)

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